Human form

Human form

Frédérique Chauveaux, vidéaste française & Michael McCarthy, photographe plasticien américain. Vernissage le jeudi 15 mars, 2012 à partir de 18h00.
16 mars - 05 mai 2012
 



Entre installation video et photographies plasticiennes:

recherches sur le corps de Frédérique Chauveaux et Michael McCarthy

L’exposition “Human form” croise deux parcours édifiés autour de la forme humaine, deux regards qui se rejoignent, mais aussi deux démarches à contre-temps qui interpellent et impliquent le spectateur. L’une est celle d’un sujet qui devient regard, quand l’autre, est celle d’un regard qui devient sujet.

Venue du monde de la danse, Frédérique Chauveaux s’est lentement extraite d’un corps pour mettre en espace des corps, aujourd’hui prolongés dans des installations vidéo.

Photographe, Michael McCarthy est entré dans l’objectif pour devenir sujet et papier. Sans complaisance, il explore et transgresse technique et support pour retrouver et faire corps.

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Très belle couverture médiatique: Photo magazine, AZART, Journal des Arts, La Lettre de la Photographie, Les Lunettes Rouges (blog- Le Monde.fr), Mag by DarQroom, Réponses Photo, Radio Judaïques 94.8FM, Photographie.com, webzine OurAgeis 13, webzine The BambooOnline...


Frédérique Chauveaux: Danseuse-interprète, chorégraphe, directeur de sa propre compagnie...
Frédérique Chauveaux a assumé tous les rôles avec talent, sur les scènes les plus prestigieuses, oeuvrant avec des metteurs en scènes renommés. Lorsqu’en 1998, elle découvre la vidéo, ce nouveau médium devient sa passion; c’est tout naturellement qu’elle en fait le prolongement de ses inlassables expérimentations sur le corps et son mouvement. 
Habituée à la scène et au contact direct avec le public, elle abolit d’emblée l’écran distanciateur. Elle introduit la 3ème dimension en vidéo avec ses “installations vidéo”, donnant vie à des objets inanimés, telles, pour la série “Habitations”, cette chemise qui respire ou cette autre qui vole. Car,  en filmant comme elle le fait l’objet, en l’animant par divers procédés, puis, en re-projetant sur ce même objet le résultat du mouvement créé, elle obtient un étrange ballet, la quintessence de la chose.  En insufflant ainsi vie à l’inerte, elle déstabilise le spectateur et suscite un trouble de la perception qui le fait douter du Vrai et du Faux, jusqu’à le conduire inexorablement à vouloir... toucher, participer.
Les thèmes qu’elle aborde -  au coeur  de ses préoccupations figurent l’entre-deux amoureux, la sensualité, l’érotisme, le désir, la souffrance...- et sa démarche artistique singulière impliquent le spectateur émotionnellement et physiquement.
Elle expose notamment pour les Nuits blanches en 2009 et 2010. De la société Louis Vuitton,  elle reçoit commande 
en 2010, de l’installation “Bon voyage!”, qui est  exposée au musée Carnavalet  d’octobre 2010 à février 2011.

Michael McCarthy: Diplômé en Histoire et en Photographie de la Tyler School of Art (PA, USA), Michael McCarthy débute sa carrière d’enseignant en photographie et d’artiste en Pennsylvanie (USA); il voyage beaucoup et s’expatrie notamment 4 ans en Italie (Florence, Cortone, Rome) puis 2 ans en Grèce.  Il expose à de nombreuses reprises outre-atlantique et en Europe. Il s’installe finalement en France où il vit et enseigne depuis 3 ans.
Familier des techniques les plus pointues de la photographie, ses goûts et sa curiosité expérimentale l’incitent à une exploration de tous les procédés photographiques mis en oeuvre depuis les origines de la photo au milieu du XIX° siècle (photogrammes, sténopés, procédé Van Dyke etc). En 1997, il est chargé au sein de l’Université de Collegeville (PA, USA) de développer un ambitieux programme sur la photographie alternative.

Cette exploration des procédés anciens lui procure des moyens plastiques plus qu’un but en soi: il s’affranchit en effet de toute cette technique qu’il maîtrise pour créer un univers singulier. Il utilise les instruments du peintre, pinceau et pigments,  et re-travaille implacablement son négatif et/ou son épreuve par pratique de chimie, découpage, pliage et lacération... 

Dans ses séries “Bodies”, “Anti-portraits” et “Cyan-portraits” présentées dans l’exposition “Human form”, son modèle est le corps humain, le sien propre, qu’il fragmente, décompose et découpe par le biais de l’image; son regard introspectif est  sans concession.  Il entretient un rapport au corps qui est celui d’un sportif accompli et d’une esthétique du relief archéologique et sculptural influencée par son expatriation en Italie et en Grèce.